Faire et défaire ...

Faire et défaire ...

Quelques heures passées sur la scie ce week-end, avec des changements de plan en cours de route. Objectif principal, fixer les charnières de la scie au plateau. Jusqu'à présent, elles étaient fixées avec des vis traversantes, et des écrous qui dépassent sur le plateau. Evidemment, ça ne peut rester comme ainsi. Je n'ai pas voulu juste les visser dans le plateau, il reste 15mm d'épaisseur, et je ne me sens pas rassuré de suspendre la scie avec juste 4 vis à bois.

En même temps, je me suis occupé de la lumière permettant d'accéder à la lame, avec l'intention de faire une jolie plaque "zero-clearance" (i.e. une plaque qui ne laisse dépasser du plateau que la lame, pour éviter que des débris viennent se prendre dans la lame pendant la coupe).

Pour commencer, quelques tracés, puis découpes à la scie sauteuse, d'une part pour élargir l'ouverture (mais pas trop car je veux garder de la rigidité), et aussi pour faire la place au couteau situé à l'arrière de la lame (voir un peu plus bas).

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J'ai aussi retravaillé aux ciseaux le plan à 45° découpé par la scie, pour le couteau, comme pour le devant de la lame et avoir un peu de jeu pour éviter les soucis.

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Il est temps de remonter le couteau diviseur.
Il est fixé sur une platine, qui avait un mécanisme modulant la hauteur du couteau en fonction de celle de la lame. Je ne sais pas si c'est toujours ainsi, ça ne facilite pas les réglages de hauteur.

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Souhaitant conserver le couteau pour des raisons de sécurité, j'ai repris le système de la scie originale, en l'adaptant à mon bâti en bois. On voit la petite vis sur la droite, au bout de la came qui contrôle la position du couteau.

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Ensuite, je me suis attaqué au plateau : tracé de la plaque qui couvre la lumière de la lame, et des contre-plaques pour les charnières.
Puis pose de gabarits pour la défonceuse; ici, c'est celui de la plaque qui est en place.
Pour les contre-plaques, j'ai conservé le guide de gauche sur la photo, pour que les 3 plaques soient alignées : pur soucis esthétique.

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La défonceuse a fait son office.
On voit qu'il y a pas mal de trous sur le plateau. Certains résultent des essais infructueux de montages précédents.
Les 2 plus à droites, il faudra que je les bouche.
Sous la plaque centrale, j'en ai fait 2 pour fixer celle-ci avec des inserts. Les autres ne servent à rien.
Ce qui est plus ennuyeux, c'est qu'une des vis fixant les charnières tombe mal : elle se trouvait sous la plaque de lame. Je m'en suis aperçu au tracé, mais pas beaucoup d'alternatives, vu l'espace un peu exigu côté scie. J'ai été contraint de refaire un trou dans la charnière, plus proche de celui qui est conservé. La plaque sera donc plus courte.

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Après mesure, découpe, ponçage, ponçage, et encore ponçage, une jolie plaque pour couvrir la la lame.
C'est du contre-plaqué de bouleau, en 5mm. Un peu léger je pense, mais cette première version suffira pour le moment. Elle me servira éventuellement de modèle le jour où je souhaiterai en faire une plus jolie, mieux finie, et plus solide surtout.

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Premier essai

Pour la fixation de la scie, j'ai donc opté pour des contre-plaques en acier de 4mm (parce que c'est ce que j'ai en stock), qui doivent venir en vis-à-vis des 2 charnières et prendre ainsi le plateau en sandwich.

Découpes à la scie (à main), ma disqueuse ayant rendu l'âme il y a peu. Résultat, coupes pas très droites, rien de surprenant.

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Après beaucoup de coups de limes, de meulages à la Dremel, les plaques s'incrustent pas trop mal dans le plateau. Ce n'est pas parfait, mais pas mal.

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Ensuite, j'ai attaqué les trous pour les charnières, en me servant du plateau (où les trous sont déjà présents) comme guide. J'ai pré-percé avec un forêt de 3mm, puis 6mm, puis 8mm pour pouvoir passer la fraise à étages afin d'usiner le siège des vis (tête fraisée). Et bien en faisant tout ça à main levée, avec ma perceuse sans fil, et sans guide, surprise, rien n'est droit. C'est en commençant le 3ème jeux de plaques que je me suis dit que c'était peine perdue.

Et on recommence

Changement de stratégie, il faut se rendre à l'évidence, l'acier demande plus de précision que je n'ai pas avec les outils dont je dispose.
Je part donc sur du contre-plaqué, toujours en 5mm.

Assez rapidement, j'ai mes 2 plaques, qui sont d'ailleurs mieux ajustées que celles en acier.

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Après un gros ponçage (et oui, les usinages à la défonceuse ont été faits pour des plaques de 4mm, le contre-plaqué est en 5mm).

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Et c'est encore au moment de faire les perçages, plus particulièrement les fraisages que ça n'a pas marché. Sur les barres en acier, les vis avaient une bonne assise, même avec des fraisages importants. Sur du CP de bouleau, ça ne fonctionne pas bien. Au serrage, les vis écrasent le bois.
Bref, marche pas.

Balles neuves

Comme la réalisation des plaques en CP a été assez rapide, j'ai en refait un nouveau jeu.
Le fraisage dans le CP de bouleau, faut oublier. Seule solution à laquelle j'ai pensé, c'est de fraiser directement le plateau. Et cacher ensuite les vis avec les contre-plaques.
Alors, oui, c'est vrai, j'aurais pu éviter de faire les 2 défonces dans le plateau au début, et laisser les vis apparentes sur le plateau.
Pourquoi faire simple quand on peut passer (presque) tout un week-end pour arriver au même résultat ?

De gauche à droite, les 3 itérations. On notera sur la dernière plaque les petits trous qui permettent d'accéder aux vis sans avoir à la démonter (parce que quitte à faire un truc bien compliqué, autant pousser le concept au bout).

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La plaque (pas encore poncée) avec la clé en place.

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Fin de week-end

Les trois plaques en place, pas super fier de celle du bas. Ca permet d'avoir des petits points d'améliorations pour le futur, si je venais à m'ennuyer.

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Une fois la scie montée. Je me suis d'ailleurs mis dans les conditons normales : en effet, jusqu'à présent, j'ai toujours mis le plateau à l'envers pour monter la scie. Là, je l'ai laissé face vers le haut, et monté la scie par dessous, pour voir ce qu'il en sera une fois l'établi monté intégralement. Comme disais la petite dame dans la pub "je ne ferai pas ça tous les jours".

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J'ai ensuite installé la plaque de lame, puis mis un martyr dessus, pour éviter que la plaque ne se soulève et que la coupe soit propre.

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Le martyr retiré.

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Il faut ensuite agrandir la lumière dans la plaque pour le couteau; à la scie sauteuse.

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Et voilà. La scie est donc en place sous le plateau, avec son mécanisme d'inclinaison.

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Evidemment, il faudra que je fasse une plaque de lame avec une lumière à 45°. Je vais attendre que la défonceuse soit à son tour montée, faire un gabarit de plaque plus précis et ensuite les faire en série avec une fraise à copier. Plus tard donc ...