Table basse #2 - Papillons

Second épisode pour la réalisation de la table basse du salon.

Toujours dans un esprit de garder une trace des arbres qui étaient sur le terrain, je tente de créer les inserts "papillons" à partir du tronc d'un cerisier qui a lui aussi été abattu.

Il est resté 2 ou 3 ans, débité en morceaux de 50cm dans le jardin. Bouffé par les vers de capricornes, une grande partie est partie dans le poêle pour nous chauffer.

J'ai néanmoins mis de côté quelques morceaux qui me semblaient sains, dont celui ci-dessous. Il fait bien 50 cm de long, et environ 15x25 de section. Vu son poids assez lourd, l'absence de trous, il n'est peut être pas mangé... à voir au débit.

J'ai d'abord tenté la méthode "tout manuel", avec ma petite scie égoïne. Souhaitant terminer le projet avant la retraite, j'ai vite remis les machines en route, désolé Guillaume...

Ma scie sous table n'ayant cependant pas une grande hauteur de coupe, j'ai fait des passes partielles, puis fini à la hache et massette. Ensuite, quelques passages sur la dégauchisseuse (qu'est ce qu'elle est bien cette machine...), et on arrive aux photos ci-dessous.

Ensuite, même procédé pour la première face orthogonale à la première : débit partiel à la scie sous table, finition de haute précision à la hache, puis dégauchissage à la Kity.

J'ai poursuivi de même pour la 3 ème face, puis la 4ème, qu'on voit ci-dessous après le passage à la scie/hache, avant d'aller à la rabot-dégau. A partir de là, j'ai pu aussi utiliser la Kity en mode rabot, la pièce étant d'une hauteur suffisamment petite.

Jusqu'à obtenir une belle pièce ... j'étais presque tenté de la garder complète, et de faire une lampe ...

Au final, j'ai réussi à sortir 3 pièces, environ 7 de large, sur 35mm d'épais. Pas mal de pertes mais sans scie à ruban, c'est difficile d'optimiser le débit. Un peu contraint pas la hauteur de la scie sous table (55 mm).

J'ai sorti une 4ème pièce, plus courte, moins épaisse, mais qui ira bien pour créer les papillons. Après la parte "physique", bruyante, poussiéreuse (et toujours risquée avec les machines)  il est temps de sortir des outils plus fins, et de rentrer dans un mode plus calme.

D'abord les tracés.

Et les coupes, à la scie japonaise après un marquage au tranchet.

Pour la finition des papillons, à la fois l'ajustement sur le tracé, et la mise à l'équerre des faces, j'ai utilisé un ciseau bien affûté, et un guide pour avoir une surface de référence.

Là aussi, ça fait du copeau.

Prochain épisode, la réalisation des parties femelles dans la table pour insérer les papillons ... à suivre donc.