Mes premiers cadres

Dans l'un des billets précédents, j'avais montré la fabrication d'un chariot pour la scie sous table, pour faire des coupes d'onglets. C'est un outil que je vais réutiliser, mais le prétexte était de faire des cadres pour des dessins de ma fille. Cela me rappelle quelques séances de bricolage avec Papa pour les tableaux de Maman.

Je suis parti de chutes de planches de chêne qui ont servies pour l'atelier de mon épouse Famille de créateurs inside, et encore, je n'ai pas parlé des dessins de ma soeur, et du coup de crayon de son fiston, ou encore de la peinture de Belle-Maman... et si je vous parle de moncle Géo, on va changer de niveau. Je m'arrête là, car la liste va être longue sinon.

D'abord, un premier délignage à la scie. On voit bien les marques de la lame.

Même pas mal : ma super petite Kity va me nettoyer tout ça aux petits oignons. Elle est top cette machine.

Ensuite, passage à la défonceuse sous table, pour rainurer les montants du cadres. Les presseurs présentés dans l'article précédent prennent tout leur sens pour ce type d'usinage.

L'usinage est fait en 2 passes, pour ne pas brûler le bois.

Ensuite, mise à longueur des montants avec le chariot de sciage.
Un peu d'arrachement, mais c'est d'équerre.

... et la coupe est bien à 45°.

Les montants sont simplement collés, pas de clous ou autres renforts.

Dans les angles, c'est au final pas mal, mais pas parfait quand même. Il faudrait sûrement affiner l'usinage avec une planche à recaler. Une nouvelle idée à explorer si jamais je m'ennuie.

Côté pile, un bout d'isorel vient plaquer le plexis et le dessin dans la rainure du cadre, juste maintenu avec quelques pointes... à l'ancienne.

Et côté face, mon cadeau de la fête des pères.